ÉTUDES 23-24 des mercredis 19h30: Rois et Prophètes annonçant Jésus. Début Mercredi 11.09.23 19h30
Histoire de la foi, fondée sur la résurrection, transmise d'Abraham à David par le Saint-Esprit
Bien qu’après Noé il y eut des hommes de foi, Noé lui-même, Hénoc le 7° qui marcha avec Dieu, les écritures nous présentent Abraham comme étant le Père des croyants ainsi que sa femme Sarah, étant tous les deux enfants de Térach. Ce dernier avait quitté Ur en Chaldée pour aller à Charran, prenant avec lui son fils et sa fille (mariés ensemble) et son neveu Loth. Térach était lui-même un homme de Dieu remarquable qui vécut une résurrection ; il mourut lorsqu’il avait 145 ans lorsqu’Abram quitta Charran ; ainsi Abram ne quitta pas son père de son vivant. Cependant Térach revint à la vie et ne mourut que 60 ans plus tard (voir le livre « La Puissance de Dieu », librairie Amazon). Le moins que l’on puisse dire est que la résurrection de Térach fut cachée pendant des siècles ; en effet elle ne fut révélée qu’après la résurrection de Jésus par la bouche d’Étienne, mais elle est encore cachée pour beaucoup car Dieu parle par des « murmures doux et légers »
La foi d’Abraham fut donc fondée sur la puissance de la résurrection, si bien qu’il offrait Isaac sachant qu’il le retrouverait également. Ensuite Dieu forma la nation d’Israël et lui donna la loi après s’être montré au peuple dans le désert du Sinaï. Comme le peuple avait fait le veau d’or, cette loi fut dure, pour un peuple « au cou roide ».
Le mot « résurrection » est absent du Tanakh, cependant le nouveau testament nous révèle le cœur d’Abraham :
Hébreux 11.19 Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.
Ainsi toute l’histoire de la foi d’Abraham et la bénédiction sur le monde entier à travers sa descendance, reposent sur la foi en la résurrection, sur le fait que le très haut est plus puissant que celui qui tient la puissance de la mort, le diable. Dieu déploya sa puissance en ressuscitant Jésus qui va bientôt anéantir le diable :
Hébreux 2.14 Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable.
Ainsi c’est là qu’est « le cœur de la foi » : Dieu est plus puissant que celui qui a la puissance de la mort (Hébreux 2.15).
La foi dans la résurrection « refit surface » avec l’apparition de la vie prophétique.
Ensuite Dieu forma la nation d’Israël avec ses enfants issus de la promesse. Il lui donna la loi après s’être montré au peuple dans le désert du Sinaï. Comme le peuple avait fait le veau d’or, cette loi fut dure, pour un peuple « au cou roide ».
Ainsi dans la Torah, la résurrection n’apparait pas, mais elle « refit surface » avec l’apparition de la vie prophétique, c’est-à-dire lorsque le Fils attacha l’ânon, le petit de l’âne, à Israël (selon la parole fondatrice de l’espérance messianique de Jacob, en Genèse 49. ?, voir le livre « Le Fils dans les Écritures », librairie Amazon).
Ainsi dans plusieurs psaumes de David il est question de résurrection, sans que le mot ne soit prononcé. David parle relèvement…
Mais notons que dans la Genèse il y avait déjà des paroles prophétiques qui l’annonçaient. En particulier Jacob dans Genèse 49
La résurrection réapparut « physiquement » durant le ministre prophétique Élie-Élisé.
David, Roi et Prophète
Si la vie prophétique annonça la venue de Jésus et le plan de la miséricorde de Dieu à travers « les souffrances injustes de David », elle annonça les jugements à travers les souffrances justes de plusieurs autres rois » ; dans le sens que David dû fuir et conquérir le pays selon le plan de Dieu, alors que beaucoup des autres rois, souffrirent à cause de leurs idolâtries et de leurs péchés qui les placèrent en dehors du plan de Dieu.
David attacha la prophétie à la loi.
La fin de la royauté du royaume du nord fut proclamée par le prophète Élie après que la femme du roi eut entrainé le roi et les anciens à la lapidation d’un juste. Cette action relativement cachée ne le fut pas aux yeux de Dieu et le prophète parla et condamna. De même lorsque David était enfants, ses louanges et son adoration étaient cachées aux yeux de tous, mais pas de l’Esprit qui sonde tous les cœurs et l’Esprit descendit sur lui et faisant de lui un chantre il commença à prophétiser pour la délivrance d’Israël sur tous les ennemis. Le prophète Samuel le désigna pour la royauté.
Dans les deux cas, David et Achab, le choix de Dieu ne fut pas immédiat David eut à combattre et à persévérer ; Achab eut une repentance très tardive qui ne sauva pas sa nation et sa famille.
En schématisant à l’extrême, nous pourrions dire que « le prophète David fut la clé de la royauté de David », Alors qu’Élie celle de la chute du nord, tout comme
Jérémie et Ézéchiel furent les instruments du rejet définitif de la descendance royale de Salomon.
David fut chantre, et prophète avant d’être roi
Élie et Élisé n’ont rien écrit, ils parlent et agissent au temps de l’apostasie (?) maximale mais ils accomplissent des miracles.
David écrit les psaumes au sein des épreuves de la royauté et de ses erreurs.
Jésus est Fils de David car ses psaumes l’annoncent et lui les accompli. Jésus accomplira tous les « désirs spirituels » de David « son père ». L’Esprit donne à David des bons désirs, des actes de foi, des paroles de victoire inouïes, Jésus les croit, s’assied dessus et les accompli. Les épreuves de David conduisent à annoncer le chemin à Jésus !
La loi à laquelle Le Fils attache la prophétie qui mène « trop loin », dans la grâce et la dimension haute-la victoire de Jésus. La prophétie, elle, trouve son terreau dans l’épreuve ; pour David la fuite devant Saül.
En Fait le Fils, qui est alors l’ange de l’Éternel, utilise les épreuves de David pour attacher la prophétie. Il utilise donc en fait deux moyens : la louange-musique (absente dans le tabernacle et dans la loi) et les épreuves de David et plus tard d’Israël dans ses égarements multiples.
Le psaume 18 indique la victoire de David comme germe de la victoire du grand roi qui vient.
Dans la soirée du 11.09 nous verrons comment David dans sa fuite devant Saül descendit à Gath et y écrivit les psaumes 34, 52 et 56, révélant que les os de Jésus ne seraient pas brisés, en vue de sa résurrection. Ainsi David parla à Jésus lui-même qui dès l'âge de 12 ans compris "sa mission" et l'accepta, étant alors l'apôtre de la foi, c'est-à-dire tout premier qui cru ces paroles et s'assit dessus, devenant ainsi le "Fils de David" dans son humanité, bien qu'étant le Fils de Dieu.
Ainsi la résurrection appraissait à nouveau dans les paroles de David, au moment où il devait faire le fou pour se sauver des Philistins. LA folie de David fut une introduction au message de la croix qui est bien une folie pour les Hommes. David parut fou aux yeux d'Akisch, mais il était le Oint de l'Éternel. De même la croix, est une folie pour les ennemis, mais sagesse de Dieu.
Nous analyserons sont comportement, tant à gath (1 Samuel 21. 10-15, qu'à Keila 1 Samuel 23.1- Kéila qu'à, s'enfuyant au désert 1 Samuel 2313-28.
Dans chaque situations David consulta l'Éternel et ensuite il prit les décisions difficiles, attaquer et délivre Kéila, ensuite fuir Saül en sortant de Kéila dans le désert et attendant avec foi la délivrance que le Seigneur lui donna.
Au passage il fut dans la caverne d'Adullam où il aurait pu tuer Saül mais il laissa Dieu agir. Que ce serait-il passé si David n'avait pas le fou à Gath, s'il ne s'était pas échappé de Keila?
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